Damon fut étonné d’apprendre que Belle Amie avait peur des animaux. C’était étonnant. Lui qui l’imaginait aimant les trucs tout mignon comme les petits écureuils, et bah en fait, il s’était gouré sur toute la ligne. Rose avait la trouille.
En effet, l’époque de Damon n’était pas pour elle. Quoi qu’il y avait quand même des gens qui avaient peur des chevaux à son époque. Mais pour faire plaisir aux parents, on mettait sa trouille de côté et on montait à cheval.

« D’autres détails… Voyons voir… Ah ! La tradition de la toussaint ! Oh ce que je pouvais détester la toussaint ! Trois heures au cimetière où était enterrée ta famille à écouter le prêtre blablater. C’était tout bonnement horrible ! Je me souviens m’être fait jeté par le prêtre parce qu’avec mon cousin, on s’était mis à imiter le curé. C’était le bon temps. »

Une pointe de nostalgie gagna le « cœur » de Damon. C’était ses seuls réels bons souvenirs. Mais tout ça s’était terminé du jour au lendemain. Le cousin était aujourd’hui décédé, et surement poussière.

« La messe de minuit à Noel. Bref, les messes obligatoires. C’était horrible. »

Aujourd’hui, la religion était passée au dessus de toutes les têtes. Plus beaucoup de personne ne pratiquait la religion. Peut-être encore les personnes âgées… Enfin, les temps changeaient. Un jour les prêtres disparaitront.

Rose comprenait une fois de plus son ami le vampire. Elle avait aussi du mal avec les messes interminables et la soit disant bonne parole que répandaient les curés. Franchement, vous croyez vous qu'un type ait pu marcher sur l'eau? Même Harry Potter ne sait pas le faire! Sans parler de changer l'eau en vin, un vulgaire tour de passe passe selon Rose.
Paradoxalement, la jeune fille croyait avoir un ange gardien. Elle ne pouvait imaginer qu'il en soit autrement vue le nombre de malheurs qui lui tombaient sur le coin de la figure. En fait, la petite anglaise aurait du perdre la vie bien des fois. Or, elle était encore là. Que conclure alors? la chance? Non, elle n'en avait pas et elle l'avait prouvé bien des fois. Il ne restait alors que la destinée ou le surnaturel pour expliquer sa non mort.
Et pour en revenir à nos histoires de religion, de foi, de tonsures et autres gadgets, Rose croyait au paradis. Plutôt, en tant que mortelle, elle avait besoin de se dire qu'elle ne serait pas rien après sa mort. L'éternité devait sembler bien longue pour le néant. A moins que Réza ne règle enfin le problème de la mortelle.

- Tu sais quoi? Pour une fois je sais réellement de quoi tu veux parler, reprit Rose. A la Toussaint, je me coltine aussi les cimetières. Tout ça parce que ma famille est croyante... Franchement, ça va pas les faire revenir d'entre les morts d'aller sur leurs tombes. Le pire, c'est que je ne connais même pas les gens qu'on va voir. Et bien sur, y resté pendant trois heures, c'est pas génial non plus. Heureusement, on ne m'a jamais emmenée à la messe de Noël. Il faut croire que j'ai eu un peu plus de chance, pour une fois.

En effet, la religion, sans vouloir être vexante, la plupart des gens s'en fichaient de nos jours. Et ce qui y croyaient encore étaient plus modérés que les pairs de Damon. C'était pas plus mal. Au moins, on ne brûlait plus la moitié des gens sous prétexte qu'ils ne pensaient pas comme un vieillard domicilié à Rome qu'on nomme le pape. Et puis de toute façon, on s'en fiche pas mal. Rose voulait d'être détails :

- Tu peux me parler des changements historiques que tu as connu étant vampire et humain?

Rose apprit à Damon qu’elle savait de quoi il parlait avec les heures interminables de messes de Toussaint. Immense soulagement sur les épaules de notre beau vampire. Il n’était pas tout seul à avoir vécu ce genre de chose, c’était déjà pas mal. Néanmoins, il fut surpris d’apprendre que Rose venait d’une bonne famille catholique et bien pratiquante. Ca existe encore des familles comme ça ? Cependant, et heureusement pour elle, comme elle le disait, elle n’avait pas connu les messes de Noëls. Pfff ! Chanceuse va !

« Ouais, je t’assure que tu as eu de la chance ! Les messes de Noël… ah non, c’est horrible ! En plus, c’est à minuit ! Donc pour peut que tu sois fatigué, tu t’endors sur le banc et tu es réveillé par les « Amen » des gens autour de toi. »

Ah ça c’était horrible, pas moyen de dormir en paix en plus.
Enfin, la religion était un sujet des plus ennuyants. Heureusement pour lui que Belle Amie lui demanda de lui parler des changements historiques qu’il avait connu de toute sa vie.

« Alors… Il y a la photo qui est apparut. Ca a été une révolution chez moi ! On est passé des grands tableaux de peintures à des petites photos en noir et blanc dont la ressemblance était meilleure que celles des peintures. »

Normale, c’était des photos ! Enfin, bref, là n’était pas la question.

« Et puis il y a eu la télévision. Alors là, j’ai eu un méga gros blocage le jour où j’ai vu une télévision. Je suis resté mais figé. Je n’arrivais pas à croire qu’on puisse faire vivre des trucs dans une boite. C’était plus qu’affolant ! »

Il n’est jamais resté aussi longtemps de toute sa vie devant une vitrine. C’était… C’était unique ce moment.

« J’ai aussi connu les deux guerres mondiales. J’ai combattu dans le clan des Alliés. »

Vue comme Damon accueillit (positivement, donc), les nouvelles questions de Rose, on ne pouvait que conclure qu'il ne croyait pas franchement au paradis et probablement encore moins en Dieu.

"Et en plus il a du subir les messes de Noël, songea la jeune fille, quelle bravoure! Personnellement, je n'aime pas dormir à l'église... et on a vue meilleure berceuse que l'Agnus dei ou le Pater noster.. bref".

Le récit des aventures de Damon (bien que dit comme ça, ça ressemble aux Indiana Jones) reprit. Il était temps. Un peu plus et Miss Belle Amie s'embarquait dans une réflexion tout sauf passionnante sur les messes de Minuit ou non. Quand on sait qu'elle n'est pas vraiment fan de Jésus, mieux vaut lui épargner cela.
D'autant que boire les paroles de Damon était mille fois plus passionnant. Il avait peut être du se coltiner les messes de Noël de ses vingt premières années, mais, en contre partie, il avait vu un tas de choses vraiment magiques. La guerre mis à part parce que ça c'est moche.
Non mais vous vous imaginez tout ce qu'il avait vécu? Incroyable, pensa Rose en réalisant que sa vie était bel et bien nullissime. Outrepassant ce fait là, car c'est ce que les amis font (et Damon et Rose sont amis jusqu'à preuve du contraire), elle reprit :

- Wow.. j'avais pas réalisé que tu avais vu autant de choses. Mais c'est que je suis super novice à côté de toi! Purée, je connais rien à la vie, moi.

C'était vrai. En naissant en 1993, Belle Amie n'avait connu que la facilité. Lui non, de toute évidence. Mais il avait été un héros en aidant les Alliés. Rose n'en aurait pas attendu moins de Damon. Elle savait reconnaître les gens bien et il en faisait partie, qu'il le veuille ou non.

- Tu peux m'en dire plus sur toi et tes copains les Alliés? Je le savais que tu avais servi à leurs côtés! Je ne me trompe pas souvent sur le fond des gens. Tu vois, quand je disais que tu es un type bien...

Le fait que Damon ait combattu auprès des alliés pendant les deux guerres mondiales étonna Rose. Et oui, il était passé par là. Il avait de la chance d’être encore vivant. Remarquez que, l’existence des vampires est souvent cachée aux autres, donc durant les deux guerres, on l’avait qualifié de survivants.
Contrairement à lui, Belle Amie était novice dans le monde. Quelque part, c’était vrai vu que lui avait 150 ans contrairement à elle qui n’en avait même pas 20. Ca faisait toute la différence.
Elle lui demanda de lui en dire plus sur lui et ses compagnons de guerre.

« Et bien, à l’époque de la première guerre mondiale, je m’appelais Damon Roberts. J’étais en Angleterre. J’ai combattu à la frontière Est de la France. C’était un vrai massacre. J’ai faillit être découvert une fois car on m’a tiré une balle en plein milieu du front. Je suis tombé, mais je me suis relevé aussitôt. Quand un de mes compagnons m’a dit qu’il m’avait vu tombé, j’ai dit que j’avais évité la balle de justesse car j’avais trébuché. Je ne pense pas qu’il m’ait cru, mais il ne m’a plus jamais posé de question. »

Enfin, il n’avait pas été découvert, sinon il ne serait plus de ce monde avec les Volturi qui punissent quiconque se fait démasquer par les humains.

« Pour la seconde, j’étais sous le patronyme de Damon Kennedy. J’habitais à Washington. J’ai été envoyé au Japon après Hiroshima pour zigouiller les survivants. Sauf que là, pas moyen de se nourrir des éventuels survivants car ils étaient tous irradiés. »

C’était assez méchant ce qu’il venait de dire, mais quelque part, il avait abrégé leur souffrance. Il doutait sérieusement qu’après ça, Belle Amie dise qu’il était encore un gentil.

Les histoires de Damon glacèrent l'échine de Rose, surtout celle sur Hiroshima. Elle ne put retenir une grimace d'horreur.
Belle Amie avait vu des films, elle avait lu, bref elle savait quand même un peu ce qui s'était passé là bas. Et si on ne comprenait pas, on pouvait toujours les descriptions détaillées des morts de ces pauvres malheureux. C'était, au humble avis de Rose, au moins aussi atroce que les camps de la mort. Plus rapide, certes mais tout aussi horrible.
Néanmoins, il était impossible au cerveau de Rose d'imaginer Damon massacrant de pauvres nippons qui n'avaient rien demandé. l'imaginer tuant un haut placé de la Gestapo voire Hitler en personne (bien qu'il se soit quicidé), ça elle pouvait. Mais elle ne pouvait en rien se le représentait en train de massacrer les survivants de Hiroshima ou Nagasaki. Si survivants il y avait pu avoir, chose qu'elle ne pourrait confirmer ni infirmer.

- Franchement, reprit Rose, j'aurais préféré que tu massacres les collabo, même les collabos français plutôt que tu tues ces gens là. Oh ton histoire est vraiment horrible! Mais pas toi, je ne croirai jamais que tu sois mauvais. Les méchants, ce sont des types comme Hilter et Staline. Toi... tu es mon Damon, tu n'es pas mauvais mais ton histoire si. Tu me suis? Oh quelle histoire...

Damon remarqua bien vite qu’il avait choqué Belle Amie en lui parlant des Japonais irradiés. Mais c’était la vérité, pourquoi lui mentirait-il ? Il valait mieux être honnête plutôt que d’inventer un truc du genre : « C’est moi qui est poussé l’autre dictateur allemand au suicide ! Si, si, je te jure, c’est moi ! Je l’ai hypnotisé et il s’est passé la corde au cou. » Non, ça c’était un mensonge. Hitler s’était suicidé tout seul comme un grand garçon.

Rose déclara que son histoire était horrible. Et oui, tout n’avait pas été rose dans la vie de Damon. Il avait vécu et fait des choses horribles. Et pourtant, il n’arrivait pas à s’en vouloir. Certes c’était atroce mais les fantômes du passé ne pouvaient pas venir le hanter durant ses nuits car il ne dormait plus.
Néanmoins, malgré le fait qu’il est tué les survivants d’Hiroshima, Rose ne le voyait toujours pas comme un type méchant au cœur noir. Il n’était ni Hitler, si Staline. Ca c’était vrai... Et puis, ils étaient laids ces deux hommes là ! (Voila, le côté narcissique de Damon reprenait le dessus !)

« Je n’ai fait qu’obéir aux ordres. Si je n’avais pas été recruté malgré moi, crois moi que j’aurais regardé le massacre sans bouger le moindre petit doigt. Mais es deux personnes qui m’ont recruté pour les deux guerres m’ont promis des choses dans lesquelles je pourrais tirer de sérieux avantages. »

Et tout le monde sait que quand c’est pour la pomme de Damon, il signait tout de suite.

Bon, Rose était peut être un peu..; comment dire? Flûte! J'ai ce putain de mot au bout de ma langue mais impossible de le sortir! Ce que je peux détester ça!! bref; même si je ne trouve plus ce mot, et bien il définissait tout de même Rose.
Pour en revenir à notre beau vampire (narcissique mais gâté par la nature à vous en dégoûter) il n'avait surement pas eu le choix. Le cas typique du soldat en temps de guerre, vampire ou non. Les ordres sont les ordres, c'est ce qu'on dit, non? Enfin bref, ce genre de choses ne sont pas à discuter (sauf si on tient à y laisser sa peau après un procès bâclé...dans ce cas...). Tout ça pour dire que Damon n'y pouvait pas grand chose si son histoire était glauque.

"Au moins, il ne m'a pas mentit, pensa Rose. Il ne m'a pas prise pour une gosse incapable de comprendre...c'est pas mal, non?"

Puis Belle Amie changea complétement d'air et de sujet. En effet, la dernière phrase de son ami avait (une fois de plus) titiller sa curiosité qu'on ne présente plus. la jeune fille comptait bien en apprendre plus. Les protagonistes de cette affaire étant morts, enterrés ou à l'hospice, la jeune anglaise ne devait pas risquer grand chose à en demander plus. De toute façon, ça ne pourrait être pire que la précédente histoire.

- Des avantages? releva Rose. Et peut-on savoir de quels avantages on parle? Ca peut quand même pas être pire qu'Hiroshima, alors vas y s'il te plait. Après ça, je peux tout entendre et je suis très curieuse...

Damon avait de nouveau attisé la curiosité de Belle Amie en lui parlant des avantages qu’on lui avait promis s’il participait à cette guerre. Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Décidemment, cette fille était vraiment trop curieuse. Mais ça faisait son charme.
Il était vrai qu’à côté d’Hiroshima, l’épisode des avantages était une partie de plaisir.

« Il a des choses qu’il vaut mieux garder pour soit, Belle Amie. »

Damon ne pouvait pas en parler parce que ça faisait de lui le pire des salauds. Même s’il n’aimait pas mentir, il y avait certains passages de sa vie qu’il préférait garder enfoui au fond de lui plutôt que de les raconter.
Au fond, Rose aussi aurait peut-être préféré garder au fond d’elle l’épisode de Londres, mais elle avait choisit de lui en parler car elle savait qu’il aurait tout fait pour savoir. Or, elle n’avait aucun moyen de pression pour faire sortir les avantages de Damon. C’était inégal, mais c’était comme ça. Il ne voulait pas le dire. Quoi qu’elle lui rappellerait surement qu’un marché est un marché et qu’il fallait l’honoré.

La réponse du vampire fut courte, claire, nette et précise.

"Eh bah ça, c'est fait, pensa Belle Amie. Chacun ses secrets..."

Eh oui, malheureusement pour Rose, Damon n'en dirait pas plus. La jeune fille devait donc ravaler sa curiosité. Pourquoi, elle ne le saurait jamais, à moins de remonter dans le temps. Cela dit, au vue des récits très "joyeux" de Damon, il valait peut être mieux qu'elle n'eut su pas plus. Si ça se trouvait, cette partie de l'histoire était encore bien plus noire que l'autre, voire totalement insupportable pour Rose. Finalement, le silence avait peut être du bon.
En effet, Belle Amie est assez sensible. Déjà qu'elle pleure toujours devant "Titanic", n'essayez pas d'imaginer ce qui peut bien se passer dans sa petite cervelle avec des histoires pareilles.
La meilleure solution était alors de lancer Damon sur un autre sujet, un peu moins glauque de préférence... mais quoi? La était toute la question.

Après moult réflexion, Rose trouva un truc plus ou moins intelligent à dire, et elle ne le garda pas pour elle :

- Ok, laissons la les trucs glauques. Ils sont toujours mieux dans les films d'horreur. Et, à bien y réfléchir, ils sont même moins flippant... Passons. Tu as d'autres histoires de ta vie de vampire? Des histoires plus gaies, j'entends. Et gaies, sans Y...

Belle Amie sembla avoir compris que Damon ne dirait rien d’autre là-dessus, car elle ne posa aucune question. Elle était d’accord pour laisser les trucs glauques de côté. Damon opina de la tête, tout à fait d’accord. Elle lui demanda s’il avait d’autre chose à raconter, quelque chose de plus joyeux.
Notre beau vampire se calla contre le dossier du canapé et se mit à réfléchir. Que pouvait-il raconter à Rose qui n’était pas atroce ? Bien sur, la vie de Damon n’avait pas toujours été horrible, il avait vécu des moments gaies (comme le disait si bien sa jeune amie), mais ils étaient tellement minimes.

« Et bien… J’ai rencontré Romy Schneider, tu sais, l’actrice qui fait Sissi l’Impératrice. Une femme tout à fait charmante. J’ai été son amant pendant… quoi, trois ans, à peut près. »

Aussi bizarre que cela puisse paraître, c’était elle qui lui avait sauté dessus. A la base, il passait son chemin, mais elle avait décidé de venir lui parler. Et bien sur, comme toujours, Damon ne refusait jamais de faire la conversation avec aussi jolie jeune femme. Malheureusement, elle s’était enlaidit avec le temps. Dieu merci, il y avait bien longtemps que Damon avait disparut de sa vie quand elle avait commencé à rider.

"Evidement que je connais Romy Schneider! s'indigna mentalement Rose. Tout le monde connait Sissi! Bon, pas personnellement, mais quand même! je suis peut être relativement nouvelle dans ce monde mais c'est pas une raison... Toutes les petites filles ont grandi avec Sissi.."

Rose pensa beaucoup mais n'en dit pas autant. Elle n'allait quand même pas blâmer ce cher Daon... Bah oui, c'est pas comme si c'était inscrit sur le visage de Rose qu'elle connaissait cette actrice! Même si cela pouvait sembler être évident.

"N'empêche... il a été son amant! Wow, pas mal le tableau de chasse... Moi je veux bien me taper Jared padalecki ou Hugh Grant.... Ou pas. Je pense pas que Réza aimerait, ni que j'aimerais d'autres lèvres..."

Se souvenant de ce qu'était la vie sociale, Rose s'exprima à haute voix. Elle avait pas mal de questions sur Romy...

- Sissi, rien que ça, commenta t-elle. Hum, pas mal. Sacré tableau de chasse. Alors, elle est comment? Morte, ok, les documentaires le disent. Belle et talentueuse, c'est évident. Mais sinon? J'avoue que le ne lis pas Voici et ce genre de choses, mais tes ragots m'intéressent... Parle!!, rit-elle.

Belle Amie déclara qu’il avait un sacré tableau de chasse. Ah ? Que devait-il dire dans des moments pareils ? Merci ? Huuuum… Pas sur. Bon, il n’y avait pas que Romy sur son tableau de chasse, mais pas beaucoup de personne pouvait se vanter aujourd’hui d’avoir partagé la couche de l’Impératrice.
Rose lui demanda comment elle était. Damon arqua un sourcil. Comment elle était ? Oh ça pouvait être à double sens tout ça ! Néanmoins, Rose n’avait vraiment l’esprit mal placé donc elle ne pouvait pas lui demander comment elle était au pieu.

« Et bien… Souriante. Elle avait toujours un sourire scotché aux lèvres. C’est surement ça qui faisait qu’elle était jolie. C’était aussi une fille calme et intelligente. C’était dur de lui faire gober quelque chose. Malgré ce qu’on peut penser, elle souffrait de solitude. Ses films lui prenaient trop de son temps. J’ai été sa bouée de sauvetage pendant un bon moment. Je l’ai quitté quand elle a eut fini ses films et qu’elle a commencé à revoir les siens. »

Ange gardien par excellence ce petit Damon. Mais ça c’était la vision de Belle Amie. Pendant ces trois ans, il en avait surtout profité. Et pas qu’un peu.

Une chose était à présent sure: si Damon voulait se défaire de son image d'ange gardien de Rose, il s'y prenait très mal. En effet, ce n'était surement pas en se qualifiant de "bouée de sauvetage" de Sissi qu'il ferait changer Belle Amie d'avis. Comme quoi, elle avait bien cerné (en quelque sorte) le vampire et vice versa.

Bizarrement, le portrait que lui brossa Damon de l'actrice autrichienne collait en de nombreux points à l'image que Rose avait d'elle. La jeune fille voyait presque les sourires amers qui avaient du se peindre sur ses lèvres... Hum... ouais, ou pas. je délire, je crois.
Toujours est il que les documentaires mentionnent bel et bien la solitude de l'actrice, Sissi ou pas Sissi. Après tout, elle s'est quand même suicidé me semble t-il. Après la mort de son fils, certes. Il n'empêche, le résultat est le même.
Et sur ces "bonnes" (ironie) pensées, Rose décida, justement, de ne pas garder ce sombre souvenir. Il faisait beau, elle était avec Damon, alors non, elle ne penserai plus à de mauvaises choses.

- Le sauveur de ces dames, commenta finalement la jolie Londonienne... Tu vois que je ne me trompe jamais... N'empêche! L'amant d'une star! Et quelle star! Paris Hilton fait pâle figure à côté... sauf point de vue fortune... Bref. Tu auras profité à mort, non? Je veux tout savoir.

Rose, curieuse? Quelle exagération! Je pense qu'elle était seulement enchantée de pouvoir savoir à quoi ressemble le quotidien d'une star. C'est pas tous les jours qu'on s'infiltre dans ce milieu, qu'il soit des années 60 ou de maintenant. Ca ne doit pas changer grand chose. Ca ne changeait rien pour Rose...

Comme le pensait Damon, Rose déclara immédiatement qu’il était un ange gardien. Il secoua légèrement la tête. Ca ne servait à rien de contredire Belle Amie, lorsqu’elle avait une idée en tête, on pouvait clairement dire qu’elle ne l’avait pas ailleurs.
En entendant parler de Paris Hilton, Damon fit la grimace. Ouais, non, elle par contre, c’était une fille qu’il n’approcherait jamais. Oh non, elle était trop… trop… trop conne, c’était le cas de le dire ! Il était certain qu’elle mouillait, rien que quand on lui disait « bonjour ». Enfin… Paris Hilton n’était pas le genre de fille que Damon se taperait un jour. Même pour le fun.

« On peut dire que j’ai profité. »

Cependant, quand elle lui dit qu’elle voulait tout savoir à propos de ses profits, Damon mit un temps avant de répondre. Elle voulait tout savoir à propos de quoi exactement ?

« Savoir dans quel sens ? »

Oui parce qu’il y a des choses qu’il voulait bien expliquer, mais il fallait préciser.

Comme toujours, Damon ne livra pas ses secrets tout de suite. Il attendait sagement un peu plus de détails quant à ce que Rose voulait réellement savoir. Il devait lui avoir sorti cette pseudo excuse trois fois depuis qu'ils se connaissaient, c''est à dire trois fois en trois heures. Une bonne moyenne.
Toujours est il que Belle Amie devait à présent se creuser pour redéfinir son sujet. Ca aurait été plus simple si Damon s'était contenté de lui avouer ce qu'il voulait bien. Cela dit, pour reprendre l'expression consacrée, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, bien que ce ne soit pas directement notre sujet.

Après avoir fait chauffer ses méninges quelques instants, Rose trouva finalement de quoi préciser sa question. Damon aurait ce qu'il voulait bien que ce genre de questions rappelait étrangement les exercices de maths de la jeune fille.

- Eh bien pour une fois, c'est vraiment tout con ce que je veux savoir, reprit Rose. Je me demandais si... je ne sais pas, si tu avais rencontré des stars, tourné des films, dépenser de millions et ce genre de choses qu'un pourcent de la population fait. T'en avais l'occasion, je pense, alors je me posais des questions. Si tu as peur que j'ai voulu des détails privés, rassure toi,tu peux les garder. Peu m'importe si elle était ou non bonne au pieux...

Rose espérait que cette petite précison sur la nature (saine) de ses interrogations lui en apprendrait d"avantage sur l'incroyable existence de Damon.

Damon attendit patiemment les précisions réclamées à Belle Amie. Elle semblait chercher une meilleure façon de s’exprimer pour que notre beau vampire puisse lui répondre sans dévier dans les sujets qui ne l’intéressaient pas.
Ce qu’elle voulait savoir n’était pas du tout l’agilité de ses amantes au pieu, mais plutôt s’il avait vécu d’autre chose du type Romy. Il prit un petit air pensif.

« Voyons voir… »

Cent cinquante ans de souvenirs, il fallait comprendre qu’il lui fallait quand même un temps avant de se remémorer précisément d’un truc. Il n’avait jamais tourné dans un film, ça c’était clair. Imaginez la tête des gens en voyant une série quelconque encore en noir et blanc et que d’un coup d’un seul, votre charmant voisin qui répond au nom de « Damon Salvatore » apparait dans le film. C’est un coup à se poser des questions, non ?
Dépenser des millions… Non plus, il avait pratiquement tout sur son compte. Quoi qu’il faisait des dépenses par-ci, par-là pour les billets d’avions, de train, achat de maison, de voiture. Mais globalement, il avait encore de l’argent.

« Cinéma, c’est râpé. Dépense de millions, c’est raté aussi car après avoir dépouillé mes parents, je n’ai jamais su quoi faire de l’argent. Il est encore sur mon compte. Enfin, pas tout, mais je suis sur qu’il reste encore quelques dollars reconvertis qui étaient autrefois l’argent de mon père. Tu sais Belle Amie, j’ai jamais vraiment eu la folie des grandeurs. Quoi que… Non, en fait, non. Je suis assez sage comme garçon. »

Bien sur, c’était tout à fait faux ! Damon, un garçon sage ? Ben voyons, quand les poules auront des dents, ou quand il arrivera à aimer quelqu’un : c'est-à-dire, c’est pas demain la veille !

Rose n'avait rien voulu savoir des activités sexuelles de Damon, s'imaginant que ce genre de détails appartenaient à la sphère privée à laquelle elle ne pouvait être incluse. Sans compter que la jeune fille n'était pas tant que ça portée sur la chose et qu'elle se fichait que Sissi soit "meilleure" qu'elle. Alors elle s'était contentée de questions somme toutes banales que tout un chacun aurait posé. Ce coup ci, elle n'avait pas été original.
Damon non plus. Sa réponse correspondait en touts points à ce que Rose avait imaginé. Loin d'être déçue, la petite anglaise était seulement à deux doigts de finir blasée.
Comme elle l'avait imaginé, Damon n'était pas devenu acteur, bien qu'il en ait la carrure. Comme elle le pensait, il n'avait pas non plus ruiné Romy par désintérêt de l'argent. Bien que le vampire ne cacha pas sa petite fortuine familiale, qui demeurait logique quant à la maison italienne qui avait abrité ladite famille.

- Je t'avais bien cerné. Je n'aurais pas eu à demander, en fait mais j'espérais entendre un truc incroyable, donc me tromper. Cela dit, tu as vécu avec Sissi, c'est déjà pas mal. Je n'ai pas fait mieux. Mais peut être en as tu assez de parler de toi? Tu veux peut être savoir, toi aussi, comment est ma "merveilleuse' existence?

La déception de Belle Amie se peignit sur son visage. Ah toutes ses expressions qui la faisaient tellement humaine. Et dire qu’elle voulait y renoncer pour son amoureux. C’était mignon.
Elle espérait que Damon ait d’autre chose enrichissante à lui fournir alors qu’il n’avait plus rien à lui dire d’incroyable. Et bien il ne pouvait pas avoir que des trucs génial dans sa vie, il lui fallait bien vivre un peu de normalité. Enfin, si on pouvait appelé ça comme ça car depuis qu’il était vampire, la vie humaine n’était plus vraiment au menu du jour.

En échange de tout ce qu’il lui avait raconté, Belle Amie lui demanda s’il voulait savoir comment était sa propre vie à elle. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de Damon.

« Bien sur que je veux. »

Il voulait en savoir un peu plus sur sa nouvelle amie. Et puis ce n’était pas drôle s’il n’y avait que lui qui racontait et Belle Amie écoutait. C’était au tour de Damon d’ouvrir grands ses petites oreilles pour écouter la vie palpitante d’humaine de Rose.

En fait, au vue de la réponse de Damon, Rose aurait pu se passer de poser la question. Pour tout dire, elle l'avaiut plus posée par politesse que pour recevoir une "vraie" réponse.
Ce n'était pas que Belle Amie fut vantarde, bien au contraire. Elle ne voyait pas réellement en quoi son expérience (si jamais le terme pouvait convenir) allait offrit quelque chose au vampire. A dire vrai, l'humaine trouvait sa vie bien terne et monocorde. Rose avait tout a envier à Damon, d'une certaine façon. La seule chose qu'il n'avait pas était Réza. De ça, en revanche, Belle Amie aurait pu se vanter, mais surement pas du reste. De toute façon, ce n'était pas son genre, elle trouvait cela pathétique.
Malgré tout, elle se doutait que la tournure de la journée ne plaisait pas forcément à Damon. Ca ne devait pas être particulièrement drôle de parler, encore parler (bien que Rose sache parfaitement le faire) dans un long monologue sur sa vie. C'est pour cette raison que Rose avait décidé de le soulager de ce poids. Les hommes ne sont pas spécialement doué pour alimenter une conversation pendant cinquante ans. Vampire or not. Donc elle parlerait. Mais de quoi? Tout le problème était là.
En effet, Rose ne connaissait pas de star mondiale, elle n'avait pas vécu spécialement longtemps etc etc... Les exemples étaient nombreux. Alors, comme le dit le proverbe (plus ou moins adapté à la situation) "oeil poir oeil, dent pour dent", Rose joua le même tour à Damon:

- Dans un juste retour des choses, et non par sadisme, je vais te demander des précisions sur ce que tu veux savoir. Je ne prétends pas avoir vécu des lustres mais je ne sais vraiment pas par quel bout commencer. J'ai besoin de ton aide, en fait, conclut-elle pour atténuer sa requête.

Damon se tourna complètement vers Belle Amie afin de la regarder pendant qu’elle parlerait. Et oui, il avait envie de savoir sa petite vie, même si elle jugeait qu’elle serait ininterressante. En fait, un rien fascinait Damon donc le « rien » de la vie de Rose le fascinerait de toute façon. De ce côté-là, elle n’avait pas à s’en faire.
Il fut surpris qu’elle lui demande ce qu’il voulait savoir réellement. C’est ce qu’on appelait un retour de situation puisque lui-même lui avait demandé ce qu’elle voulait savoir avant qu’il lui face sa biographie. Néanmoins, il réfléchit, bien que la réponse immédiate était : tout !

« Et bien commence par le commencement. »

Bon, c’était pas le top pour indiquer aux autres par où commencer, mais c’était souvent ce que répondait les gens quand ils voulaient savoir des trucs. Mais Damon ne se laissa pas défiler. Belle Amie voulait un indice et bien il lui trouverait un indice.

« Parle-moi de ta vie londonienne. »

Damon voulait en savoir plus sur la vie londonienne de Rose. Ca risquait de prendre pas mal de temps. Elle avait tout de même vécu presque seize ans là bas, ce n'était pas rien pour sa jeune vie.
Mais pour en revenir à notre affaire, je me dois de préciser que Damon voulait des détails sur la partie de la vie de Rose la moins passionnante. Hormis cette fameuse nuit, elle n'avait rien fait de sortant de l'ordinaire. Rose était demeurée une jeune fille comme les autres, voire plus transparente, et voilà. Mais si elle devait parler de ça, elle en parlerait. Elle trouverait bien quelque chose de plus ou moins intéressant à dire. Rose trouvait toujours à dire.

- Bon, puisqu'il faut partir du commencement, je suis née un samedi après midi. Il pleuvait, je crois. Super présage... Bref. Donc je suis fille unique, je m'entends bien avec mes parents. A l'école, j'ai toujours était plus ou moins la petite intello dont on ricane et qu'on doit battre à tout prix. Je trouve cela parfaitement puéril, mas je ne sais pas spécialement me défendre et les répliques sanglantes me viennent en tête après coup... J'ai fini par essayer de ne plus m'en soucier. Essayer, je dis bien essayer. Je cherchais désespérément le prince charmant. Indéniablement, je suis trop fleur bleue. Comme tu le sais, ça ne m'a pas aidée sauf pour les rédaction sur le romantisme, bien que, globalement, il parait que j'ai l'âme d'une artiste... Donc, je cherchais le prince charmant, je suis tombée amoureuse et tu connais la suite. Alors je suis partie loin, très loin, chez mon oncle et ma tante, quitte à subir la pluie. ET je ne m'en porte pas plus mal.

Damon écouta Rose sans l’interrompre une seule fois. Elle avait commencé par le jour de sa naissance. Chose que font presque toutes les personnes car c’est leur premier jour sur Terre. Lui, s’il se souvenait bien était né un Mercredi, mais quelle importance ? C’était pas de sa biographie à lui qu’on parlait, c’était de celle de Belle Amie. Elle n’avait aucun souci avec ses parents. Ah, ça c’était bien, enfin quelque chose qui différait de sa vie à lui, car contrairement à sa chère amie, il ne s’était jamais entendu avec ses parents. Quoi que, peut-être sa mère, mais ça s’arrêtait là.
Belle Amie n’avait pas vraiment eu une vie toute rose (oh le jeu de mot à la con !) car elle était sujette à des moqueries à cause de son intelligence. Ce que les gens pouvaient être bêtes parfois ! Non mais sérieusement, blâmer les gens parce qu’ils en avaient un peu dans le citron. C’était, comme le disait Rose si bien, puérile.
Quand Belle Amie fit par de sa recherche du prince charmant, Damon sourit. Ah on pouvait dire que cette enfant était fleur bleue. Et pas qu’un peu. Mais elle l’avait trouvé aujourd’hui son prince charmant ; il s’appelait Reza. Et lui, au moins, et il fallait l’espérer, ce n’était pas l’espèce d’abruti qui... qui avait... enfin, bref, on éloigne cette pensée de Damon sinon, il allait encore s’énerver pour rien. C’était après cette fois-là qu’elle était venue se réfugier à Forks. Quelque part, Damon devait remercier l’espèce d’enfoiré car sans lui, il n’aurait pas connu Belle Amie, mais il aurait préféré ne pas connaître Belle Amie et qu’elle n’ait pas subi ce qu’il lui avait fait subir. Mais le monde n’était pas parfait.

« Et bah on peut dire que tu as une vie normale.... Et j’aime ça ! Vaut mieux avoir une vie banale qu’une vie pleine d’emmerdes, crois moi. Bon, parlons de ce qui sort de ton quotidien humain : Reza. Je veux tout savoir. »

Qui a dit que même les hommes n’étaient pas curieux ?

A peine Rose avait-elle mentionné Réza que Damon sauta sur l'occasion pour lui arracher de la bouche tous les détails possible. Et après, on ose dire que seule le beau sexe est curieux... Franchement, révisez vos stéréotypes...
En effet, Damon oublia bien vite les aspects humains de la vie de Rose pour se concentrer uniquement sur son prince charmant. Même certaines filles n'étaient pas aussi intéressées, songea Rose en souriant dans le vide. cela dit, la banalité de la vie de Belle Amie n'avait pas grand intérêt. La jeune fille ne comprenait pas que cela plaise autant à Damon. Elle, elle trouvait cela vraiment très ennuyeux. Aussi intéressant que de regarder la pluie tomber sur Londres ou sur Forks.
Mais bon, angélique qu'elle était, Rose contenterait Damon. Après lui avoir donné son avis sur la normalité, de sa vie, notamment.

- Je n'aime pas la vie trop normale, commença Rose. Ca devient pathétique à force. La routine, ça me tue. Tu penses bien alors que j'étais aux anges de connaître Réza puis toi. Là, je ne vais plus m'ennuyer. Mais venons en à ce qui te passionne tant.
Réza est... presque parfait. Selon moi. Il est... c'est un vampire quoi, alors oui, il est très beau. Je me sens inférieure à lui... Ou ça craint, mais c'est comme ça, c'est tout. je ne suis qu'humaine après tout. Lui, il est tellement plus... Télékinésiste en plus, le pouvoir dont j'ai toujours rêvé à partir du moment où j'ai vue Prue Halliwell à la télé. Mais bon, il me fait voler sur des nuages et je l'aime trop pour lui en vouloir... Et il embrasse bien... Tu veux d'autres détails?

Ca, Damon l’avait compris que Rose n’aimait pas la vie normale. Bon, cela pouvait se comprendre car elle le vivait tous les jours. C’était un peu basé sur le même principe que lorsque l’on mange tous les jours la même chose, au bout d’un moment, on se lasse. Mais pour Damon, la vie normale n’était pas lassante. La vie vampirique l’était. En fait, si on résumait la situation, quand Damon était fasciné par un truc, Rose ne l’était pas ; et inversement.

Mais revenons-en au présent. Belle Amie fit une description de Reza typique de celles que font les jeunes filles amoureuse : il est parfait, beau, grand, intelligent, il a tout pour lui, bla bla bla…
En même temps, Damon ne s’attendait pas à autre chose venant de sa petite fleur bleue.
Il secoua la tête quand elle lui demanda s’il voulait d’autres détails, juste après avoir insisté que son petit copain embrassait bien.

« Non, non, je te crois, et puis, qu’il embrasse bien ou mal, j’m’en fiche un peu parce que je n’irais pas vérifié ! »

Bien sur, il avait dit ça pour plaisanter car quand Belle Amie demandait s’il voulait des détails, ce n’était pas en visant le fait que Reza embrasse bien. Néanmoins, il était clair que le jour où Damon embrasserait un homme, et bah… Et bah pas besoin de faire des prévisions puisque ça n’arrivera jamais.